Parler de la Grippe

On en parle beaucoup, comme de la crise, on propage beaucoup d’idées fausses, souvent dues à une utilisation de mots inappropriés, à l’emploi de termes techniques, sans explications.

Mais les sources d’informations fiables existent, heureusement. La frontière entre vigilance et panique est vite franchie.

Le principe de précaution peut nous entraîner à être trop obsessionnels de la prévention, les gouvernements rassurent, mais le danger d’une pandémie (épidémie mondiale) plane toujours. Depuis les leçons de 1918 , 1957 et 1968, les services de santé ont fait des progrès de vigilance et la France s’est dotée d’une veille sanitaire depuis 1995, avant l’OMS afin de pouvoir reconnaître et de contrer une pandémie dangereuse sans se laisser tromper par des apparences de danger.

La panique, elle, conduit à étendre immédiatement le risque de tout virus grippal animal à l’homme en ignorant les étapes. Le virus peut être aussi le prétexte à des règlements de comptes (abattage massif des porcs en Egypte). Se préparer ne veut pas dire augmenter le risque.